Cimetière du Fayet

Cimetière du Fayet

Aménagé en 1962, le cimetière du Fayet témoigne du développement du village dans le bas de la vallée, autour de la station thermale. Depuis 2014, un mémorial a été installé pour rendre hommage aux victimes des deux accidents aériens survenus au mont Blanc en 1950 et 1966.

A seize ans d’intervalle, le Malabar Princess et le Kachenjunga de la compagnie Air India s’écrasent à deux cent mètres sous le sommet, en raison de mauvaises conditions météorologiques.
Ces évènements ont marqué l’histoire des Guides de Saint-Gervais puisque, en 1950, défiant les éléments, cinq guides ont réussi à atteindre l’épave de l’avion cinq jours après le crash.
Ils n’ont trouvé aucun survivant mais leur exploit extraordinaire a été salué par tous les médias de l’époque. Aujourd’hui, l’artiste chamoniarde Josée de Vérité récupère des débris des avions dans le glacier des Bossons pour créer des œuvres comme celle qui orne le mémorial.

Ces œuvres sont pour l’artiste une façon de faire le lien entre ces tragédies passées et l’art contemporain. Ces vestiges reprennent vie sous des formes nouvelles et permettent souvent aux familles de victimes de faire leur deuil. L’ange qui orne le mémorial est constitué de pièces du Malabar Princess, du Kachenjunga mais aussi de l’hélicoptère dans lequel ont péri les deux jeunes alpinistes Vincendon et Henry lors d’une autre tragédie en décembre 1956.

Photos © Denis Vidalie

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Le cimetière du Fayet

 » En parcourant mes tombes et mes allées, vous penserez d’abord que Saint-Gervais Mont-Blanc puise de sa position transfrontalière un réservoir de gens bien différents. Mais il est un dénominateur commun à toutes les vies qui se sont arrêtées ici. Toutes côtoient aujourd’hui l’éternel. Comment pourrait-il en être autrement au pied du mont Blanc ? Et si certaines ont leur place dans le mémorial créé en 2014, ne croyez pas qu’elles valent plus que les autres. Il est là pour rappeler qu’à 16 ans d’intervalle, deux avions d’Air India, le Malabar Princess et le Kangchenjunga, se sont crashés à une centaine de mètres sous le sommet du Mont Blanc. Deux accidents qui ont à jamais marqué la mémoire collective des habitants de Saint-Gervais Mont-Blanc, et que d’autres commémorent à leur façon : je veux parler des glaciers des Bossons et de Miage, qui rejettent régulièrement des débris des appareils. Tel un hommage posthume rendu par la montagne en pleurs…
Mais je ne voudrais pas plomber l’ambiance. Contrairement aux apparences, ma présence témoigne aussi de la vie, puisque je fus aménagé en 1962 pour accompagner le développement du village dans la vallée. Une vie faite de hauts et de bas. Comment pourrait-il en être autrement ? ”

Anecdote
Josée de Vérité : la mémoire fait son oeuvre

Originaire de Chamonix, l’artiste Josée de Vérité récupère des débris des avions dans le glacier des Bossons pour créer des œuvres comme celle qui orne le mémorial. Pour elle, “ c’est une façon de faire le lien entre ces tragédies passées et l’art contemporain. Ces vestiges reprennent vie sous des formes nouvelles et permettent souvent aux familles de victimes de faire leur deuil. L’ange qui orne le mémorial est constitué de pièces du Malabar Princess, du Kachenjunga mais aussi de l’hélicoptère dans lequel ont péri les deux jeunes alpinistes Vincendon et Henry lors d’une autre tragédie en décembre 1956. ”

icon place

Cimetière du Fayet

Cimetiere du Fayet
Rue du Casino,
Le Fayet,
74170 Saint-Gervais Mont-Blanc

LON. 6,69509697212° LAT. 6,69509697212°

574m

Altitude

  • voiture
  • pied
  • velo

Accès

Ouverte tous les Jours
Entrée libre

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Ici plus qu'ailleurs, le patrimoine c'est sacré